1°) j'aime pas insérer les photos dans les posts, elles se mettent toujours dans un ordre différent que celui que j'avais prévu.
2°) j'en mettrai quand je reviendrai de Lake Tahoe (ce weekend, kayak sur "le plus grand lac alpin d'Amérique du Nord", oui, je me la pète et alors?)
En revanche, vous aurez droit à mon point de vue éclairant sur les Américains. Spécialement pour vous et parce que la socio, j'aime bien: observation participante.
- Première observation: l'Américain est très accessible. Il te parle tout le temps, dans le train, quand tu attends à la caisse, quand tu attends que le feu passe au vert, même quand tu le croises en vélo (mais bon, la conversation est alors plutôt brève).
- Deuxième observation: l'Américain a un avis sur tout: sur ce que tu es en train d'acheter, sur tes études, sur Marx et la fin du capitalisme, sur ce que tu portes, sur ton prénom (ben oui). L'enchainement des sujets est parfois périlleux, surtout pour Marx. Exemple de l'après-midi: à la fin du cours "Génétique et Société" (je sais, ça vous fait rêver), je vais voir la prof pour lui signaler mes deux handicaps majeurs: je suis française et j'ai arrêté le biolo en 1ère ES. Et là, tout en me parlant de génétique, elle me dit qu'elle aime bien mon collier et continue sur la génétique.
- Troisième observation: l'Américain te veut du bien. Il te sourit tout le temps, dans la rue, en voiture, même quand tu viens de lui griller la priorité au stop... Pas un passage à la caisse, sans qu'on te demande "How are you today?". Qu'est-ce que ça peut lui faire? Si je réponds non, il va me filer mon paquet de cookies gratos? Et il ponctue toujours sa conversation par "Take care", même si tu ne le connais et que tu lui as juste indiqué la direction de la bibliothèque. Quand on se connait un peu mieux, c'est-à-dire la deuxième fois qu'on se voit, on ne se fait pas la bise (parce que quand même, on n'a pas gardé les cochons ensemble), mais on se "hug". Comprendre on te serre dans les bras, genre plateau de Perdu de vue, on ne s'est pas revus depuis 30 ans). La première fois, c'est surprenant.
- Quatrième observation: géographiquelent parlant, l'Américain sait qu'en France, il y a Paris et la Tour Eiffel.